Discours d’Edgar Morin lors du Congrès mondial pour la pensée complexe le 8 et 9 décembre à l’UNESCO
Présentation et conférence inaugurale
En marge du mode de pensée commun et hégémonique, le défi majeur de la connaissance est ce qu’Edgar Morin appelle la pensée complexe, pour l’appréhension des deux pôles de complexité : l’humain et l’univers. L’atomisation et la confusion des connaissances condamnent à une vision réductrice de l’humain et l’univers, et entravent la nécessité de considérer une vue d’ensemble. Si la complexité n’est pas la complétude, la complexité se pense, se vit, s’enseigne et nous lie au monde. L’exigence de la reliance des éléments de connaissances permet l’affrontement de l’incertitude et s’érige comme une pensée de l’éveil vis-à-vis du somnambulisme de la pensée ordinaire.
Discours de clôture
Les enjeux majeurs des sociétés actuelles, les tourmentes du présent et les incertitudes du futur favorisent les fermetures des esprits et les rejets de l’autre. La communauté et la communion des destins des humains devraient compenser l’inhumanité inhérente à l’humanité. La réduction de la connaissance du complexe au simple, et le manichéisme qui condamne toute ambiguité doit être combattue grâce à ce qu’Edgar Morin appelle "l’humanisme régénéré"
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