Premier inventaire par la Commission nationale française pour l’UNESCO des programmes et des activités de l’UNESCO dans les régions françaises

Premier inventaire réalisé par Jean-Michel Bruneau, Conseiller pour le développement du Territoire auprès de la Commission nationale, Paris, dernière mise à jour - juin 2017

PNGPhoto d’illustration © : Sarah Del Ben/ Wild Touch/ Fondation UGA, Site officiel du Géo-parc du Haute-Provence, Site de la Réserve de biosphère des Iles et Mer d’Iroise, Biblio-thèque Humaniste / Ville de Sélestat - L’intérieur de la Bibliothèque de Béatus Rhenanus .

Depuis sa création en 1945 l’UNESCO a considérablement développé les cinq grands programmes initiaux qui présidaient à son origine. Près de 200 États ont adhéré à la Convention constitutive de l’UNESCO depuis sa création. À la contribution à la paix et à la solidarité entre les hommes, principe premier de sa constitution au sortir de la guerre, se sont greffées de nombreuses orientations, directives et programmes au fil des ans comme en témoigne la problématique nouvelle du Développement Durable en 2015 avec les 17 objectifs. Concernant cette orientation forte vers un nouveau mode de développement, plus économe en ressources, les objectifs et les programmes qui en découlent concernent de multiples domaines : les inégalités ; les utilisations plus optimales et plus justes des terres, des océans et de l’eau ; la résorption des zones arides comme la préservation de la diversité biologique faunistique et floristique, etc…

En bref, les orientations, les programmes et les activités de l’UNESCO se sont considérablement diversifiés dans un grand nombre de directions en un temps record. Ceci a pu se faire grâce au concours de la Commission nationale Française (C.N.F.U.), jumelle à quelques mois près de l’UNESCO, qui a œuvré, en étroite liaison avec la délégation permanente française, a participé et appuyé en les valorisant ces nouvelles orientations et priorités internationales. 70 ans après sa création, la CNFU « participe et contribue au renforcement de l’influence intellectuelle et scientifique de l’UNESCO » et elle continue à « promouvoir son rôle et ses valeurs auprès de la société française » selon les termes employés par son Président Daniel Janicot lors de la commémoration des 70 ans de la Commission nationale le 8 décembre 2016.

Dans le prolongement des grandes orientations de l’UNESCO et de la mise en œuvre des valeurs de celle-ci, s’inscrit un nombre conséquent de programmes et de procédures, dont il est parfois délicat de cerner la totalité, pour attribuer des inscriptions (au Patrimoine Mondial notamment) des labels, des formules d’associations, de reconnaissance et/ou de patronage pour les actions conduites et/ou des soutiens. Ces « arcanes » éloignent-ils certaines catégories de demandeurs, dans certaines zones particulières du territoire national ?

Pourtant les actions menées en France ont atteint une grande partie des publics concernés : 171 écoles et chaires associées ou « labellisées » par l’UNESCO fin 2016 (1700 dans le monde) ; 71 éléments ou sites culturels et naturels, matériels et immatériels, ou mémoriels inscrits au patrimoine mondial (plus de 1000 dans le monde) ; dans le domaine des sciences naturelles, de l’environnement et de la biodiversité, 19 sites ont été retenus sur notre territoire (Réserves M.A.B. et Géo-parcs : 800 environ dans le monde) ; même les programmes « Villes »-« créatives », « inclusives » ou « apprenantes »- ont concerné une vingtaine de collectivités en France (près de 400 dans le monde).

Si la France et son territoire s’inscrivent diversement d’un point de vue quantitatif dans ces différents programmes, elle contribue très fortement au renom, à l’information et à la promotion des valeurs et programmes de l’UNESCO grâce aux formidables réseaux constitués par le travail effectué avec les Clubs et les Associations reconnus. De plus, on note un intérêt toujours très vif pour les patronages et les soutiens apportés par l’UNESCO et/ou la Commission nationale à ces derniers.

La Commission nationale contribue largement en liaison étroite avec la Représentation permanente auprès de l’UNESCO, à la mise en place et la promotion de ces programmes et de ces actions. Mais leur multiplication, et parfois leur complexité, justifient la nécessité d’un bilan, d’un inventaire clair de la « présence » des actions et des valeurs de l’UNESCO sur « le terrain ». Comment les différents programmes et actions s’y déploient-ils ? N’y aurait-il pas une trop grande concentration sur certaines zones géographiques et des territoires laissés en marge ? La lecture des cartes des lieux d’implantations et d’impacts montre avec netteté, par superposition des attributions au titre des divers programmes et actions, certaines inégalités de répartition régionale. Mais aucun aveuglement ne peut être permis, la « mesure » par la simple superposition des cartes de localisation conduit à ajouter une telle diversité de programmes, de priorités et d’actions de nature si différente que les conclusions ne peuvent être que fragiles.

Dans cet esprit, pour approcher de façon plus précise la réalité, le Président Daniel Janicot a demandé avec le présent rapport, qui ne peut être qu’un « premier inventaire », de mieux cerner ce qui pourrait être un « tableau consolidé », une « carte de l’UNESCO en France » pour les différentes activités qui sont déployées par l’UNESCO (Lettre de mission en annexe). Ce rapport d’étude commencé en septembre dernier, s’est efforcé d’avancer de façon très modeste quelques suggestions de « corrections » après le constat, en conclusion sur quelques points d’inflexions. Comme il a été rappelé plus haut, la diversité des programmes, des procédures et des interlocuteurs obligeait à un examen spécifique de chaque programme et de leurs intervenants avec un minimum de rappels des procédures que certains peuvent juger superflus.
Ce premier inventaire est donc structuré autour de grandes finalités de l’action de l’UNESCO qui permettent de présenter les principaux programmes et leur localisation géographique :

A- L’accompagnement des politiques prioritaires de l’UNESCO en matière d’éducation, d’enseignements supérieurs et de sciences.
B- La reconnaissance, la conservation et la valorisation du patrimoine culturel, naturel et mémoriel.
C- Les actions de préservation et de promotion des ressources environnementales.
D- Les villes : points d’appui et vitrines des priorités de l’UNESCO.
E- Les moyens de l’UNESCO/CNFU pour initier, soutenir et récompenser.
F- Des réseaux pour animer, échanger et porter les valeurs de l’UNESCO : les clubs, les associations, les centres.

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publié le 22/12/2017

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